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Quel plus bel exemple que cette
nonne tibétaine pour illustrer l'efficacité des
actions de l'occident pour la libération des prisonniers
politiques ou pour opinion religieuse. Notre centre relaie toutes
les actions faites par France Tibet et Destination Rangzen concernant
ces prisonniers.
Par ailleurs, lors de nos voyages à Dharamsala, nous contactons
directement le Gu Shu Sum, organisation officielle d'aide aux
prisonniers tibétains, reconnue comme telle par Sa Sainteté
le Dalaï lama. Ils apportent aide financière mais
surtout psychologique à tous les réfugiés
qui ont subi prisons et tortures. Mais aussi à ceux restés
dans les prisons chinoises...
Nous avons questionné le bureau de Dharamsala et Jetsun
Pema, responsable des Tibetan Children School en Inde sur les
actions qui peuvent efficacement aider au Tibet à leur
libération. Les réponses sont simples et claires.
Parrainer un prisonnier, correspondre en ininterrompu avec eux,
même et surtout si nous n'avons pas de réponse. Si
cela est possible, faire un voyage au Tibet, demander à
voir notre correspondant, apprendre le tibétain, la médecine
tibétaine, les arts, la cuisine. L'intérêt
des occidentaux obligera le gouvernement chinois à rouvrir
des écoles, et à laisser la culture tibétaine
prospérer dans son pays : le Tibet.
Jeanne, une française
habitant la réunion, a créé cette école
en association avec des indiens, qui forment, éduquent
et élèvent des enfants qui jusqu'à présent
ne connaissaient que la rue, la mendicité et les maladies,
sans oublier la violence, les menant à une mort rapide.
Pour les personnes connaissant Bodh Gaya et cette région
d'Inde, il est facile d'imaginer l'émotion et la compassion
que réveillent ces corps entourés dans un chale
élimé et dormant dans les rues, parfois avec des
températures en dessous de zéro.
Un docteur reste présent avec eux. Il gère l'école
mais ont besoin de tapis pour le sol, de carreaux aux fenêtres,
d'agrandir pour les enfants qui arrivent toujours plus nombreux.
Pour les personnes qui veulent aider, vous pouvez nous contacter
au centre et nous ferons suivre vos coordonnés. Le groupe
des enseignants, avec la maman pour consoler, nourrir et aider.
La classe au grand complet (en février 2003) pendant
la visite avec Padkar Rinpoche. Il faisait très froid,
mais nous avons eu droit à des poèmes, des chants
et du thé pour nous réchauffer.
Puisse Jeanamitabha School prospérer et aider le maximum
d'enfants à acquérir une situation en Inde. Ci-contre,
une photo de ces enfants, prises en février 2002.
Comme tout le monde le sait, la bibiliothèque
d'un peuple passe par la mémoire de nos anciens. Grâce
à leur transmission, amour et savoir, les us et coutumes
perdurent. Aussi, nous essayons par nos achats d'artisanat,
et soutien financier que ces anciens aient une fin de vie mieux
entourés. Et surtout qu'ils puissent participer à
l'éducation des jeunes tibétains en exil.
Bouddha House à Dharamsala héberge entre 70 et
120 anciens, leur permettant de vivre près de la maison
de Sa Sainteté le Dalaï Lama, face au temple et
aux moulins de prières. Mais leur budget ne permet pas
de manger de la viande et des légumes frais tous les
jours. Chaque aide est la bienvenue pour continuer à
les recevoir, car trop agés pour apprendre l'hindy ou
l'anglais, et souvent pour faire autre chose que des bracelets,
malas et quelques artisanats, ils seraient condamnés
à mourir de froid et de faim.
Si vous passez par Dharamsala, n'hésitez pas à
assister à une puja (rituel) avec eux, et à partager
un bon thé... Notre boutique vend leurs objets, pour
pouvoir encore et toujours acheter leur petite production.
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